Wiki LettresAntiques
Advertisement


Dosdulionp

Héraclès contre le lion de Némée, marbre, XVIIème siècle.

           

Le premier travail d’Héraclès fut de rapporter à Eurysthée la peau du lion de Némée. Némée, ville située à 20 kilomètres au nord-ouest de Mycènes, subissait les sévices du gigantesque fauve. La bête terrorisait et dévorait les habitants de la région. Il fut demandé à Héraclès d’en terminer avec ces massacres.

Le mythe[]

Héraclès parcourut les kilomètres qui séparaient Mycènes de Némée. Sur sa route, Héraclès rencontra un ouvrier agricole, du nom de Molorchos. L’ouvrier lui offrit son hospitalité et Héraclès lui demanda des informations sur le terrible lion : le lion est invulnérable. Avant le départ d’Héraclès, Molorchos promit à Héraclès qui lui sacrifierait une bête de son troupeau à la gloire de sa mort.


Herc2

Héraclès et le lion de Némée, huile sur toile, Zurbarán, 1637

Pendant plusieurs jours, Héraclès chercha le lion mais en vain. L’énorme lion, bête de Typhon et de Echidna, se cachait derrière un buisson. Quand Héraclès l’aperçut, il arma son arc vers le lion et tira une flèche. La peau du lion de Némée étant résistante à toute épreuve, la flèche rebondit. Ensuite Héraclès brandit son épée et lui assèna un terrible coup mais la lame se plia contre le lion. Héraclès s’énervant, il donna un coup de massue sur le crane du lion. Le lion fut à peine étourdi. Le lion de Némée effrayé, se réfugia dans son antre. Héraclès finit par comprendre que ses armes ne lui serviraient à rien et décida d'utiliser la ruse. Il traqua l'invincible lion jusque dans sa tanière dont il obstrua l'une des deux entrées. Héraclès s'élança à mains nues vers le fauve qui bondit à son tour et lui arracha un doigt, le héros le prit alors à la gorge, il serra et serra de plus en fort et finalement étouffa la bête. Ensuite, il récupéra sa peau avec ses griffes et revêtit la peau telle une armure invulnérable. Il se pressa d'annoncer à Molorchos de ne pas honorer sa disparition mais plutôt de sacrifier sa bête à Zeus car le jour de sa propre mort n'était pas encore venu.

Sources[]

http://hercule.travaux.free.fr/travail1.htm  

http://mythologica.fr/grec/typhon.htm

Dictionnaire de l'Antiquité, édition Robert Laffont de 1993 p486-487.

Advertisement