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Orphée et Eurydice est un tableau peint par Jean-Louis Ducis.

Le peintre[]

Jean-Louis Ducis (Louis Ducis) est un peintre d’histoire et portraitiste français, né le 14 juillet 1775 à Versailles.

Il est le fils de Louis Ducis, un maître faïencier, et  l'époux d'Anne-Euphrosine Talma en 1810 .

C’était l’élève  de Jacques-Louis David, et un adepte du « style troubadour ». Il était très apprécié sous le Premier Empire et la Restauration. Pendant cette période, il bénéficia de nombreuses commandes publiques. Il exposa dans les différents Salons de peinture de 1804 à 1834, y présentant des scènes de genre, des tableaux d'histoire et des portraits. En  1808, il reçut une médaille de 1ère classe au Salon. Son atelier était installé 13 Quai Malaquais à Paris.

Description & analyse[]

Au premier plan nous pouvons voir Orphée assis jouant de la lyre et vêtu d’une toge rouge. Il porte une couronne de laurier. Eurydice est quant à elle installée sur l’herbe contre les jambes de son amant et est habillée d'une robe blanche drapée de bleu. Une guirlande de fleurs orne son front. Une amphore se situe à côté d'Orphée, ainsi qu'un panier de pommes et une coupe.

Au second plan, un étang entouré d’une forêt se dessine et sur lequel on distingue deux cygnes. Les deux amoureux se trouvent au bord du point d'eau.

Enfin au dernier plan, on distingue un paysage montagneux et nuageux.

De ces couleurs chaudes se dégage une ambiance chaleureuse et emplie d'amour. Ils semblent heureux et promis à un futur d’aussi bon augure. Rien ne laisse deviner le malheur qui les attend. Au premier abord Eurydice semble être sous l’emprise de la lyre d’Orphée, qui l’envoûte et la subjugue. Elle parait reposée et ne voit pas le danger qui arrive. En effet, en bas à droite du tableau, la forme du serpent apparaît sur une pierre. Il se trouve juste à côté du pied d'Eurydice et s'apprête à la mordre.

Mais, en observant le tableau de plus près on peut constater qu'il y a un malaise entre les amants. En effet, Orphée joue de la lyre en levant les yeux au ciel, comme perdu dans ses pensées et Eurydice songeuse. On ne note pas de complicité entre ces deux personnages dont les regards ne se croisent d'ailleurs pas.

Sources[]