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Orphée ramenant Eurydice des Enfers est un tableau peint par Jean-Baptiste Camille Corot.


Artiste[]

Jean-Baptiste Camille COROT, né en 1796, à Paris, et mort en 1875, est un peintre français. Il est de formation classique et romantique ; par la suite il se mit au naturalisme et à l’impressionnisme. Il est d’ailleurs parfois considéré comme le « père de l’impressionnisme ». Il tire son inspiration des nombreux voyages qu’il a effectués, notamment en Italie.

Il est aussi l'un des fondateurs de l'école de Barbizon.

Légende[]

Dans la mythologie, Eurydice est une nymphe. Elle est l’épouse du poète et musicien Orphée .

Dans l'épisode que représente le tableau, Eurydice et Orphée reviennent des Enfers . Celui-ci s’y était rendu pour rechercher sa bien-aimée, morte après une morsure de serpent. Hadès, touché par la douleur d’Orphée, avait en effet accordé à Eurydice la grâce de retourner parmi les vivants, mais à condition qu'Orphée ne se retourne pas vers elle avant d’avoir quitté les Enfers ou le monde des morts. Pour cela, il a joué de la lyre afin d’endormir Cerbère, le gardien des Enfers. Ce tableau représente donc le moment où Orphée et Eurydice regagnent le monde des vivants.

On peut y voir le Styx , qui symbolise la frontière entre le royaume des vivants et des morts. A l’arrière-plan, cinq personnages attendent le retour d’Eurydice. Juste après l’instant représenté par le tableau, Orphée se retourne, malgré l’interdiction qui lui en a été faite. Comme ils ne s’étaient pas assez éloignés des Enfers,  Eurydice meurt à nouveau, si on peut le dire ainsi, et retourne définitivement dans le royaume des morts. 

Eurydice

Orphée ramenant Eurydice des enfers

Interprétation[]

L’arbre au centre du tableau et le Styx représentent la frontière entre le royaume des vivants, au premier plan, et celui des morts, à l’arrière-plan.Orphée et Eurydice sont représentés par des personnages petits et excentrés du reste du tableau, ce qui montre la puissance des Enfers, et donc d’Hadès.

A l’arrière-plan, on distingue des personnages dont on ne discerne pas le visage, dans un environnement brumeux et peu éclairé. Cela fait ressortir le côté mystérieux des Enfers. 

Sources[]