Terpsichore (en grec ancien Τερψιχόρα / Terpsichóra, de τέρπεω / térpeô, « apprécier » et χoρός / khorós, « la danse ») est la Muse de la Danse, fille de Zeus et de Mnémosyne.
Signification[]
Terpsichore signifie « celle qui aime les danses ».
Rôles[]
On considère Terpsichore comme la muse de la danse, des chœurs dramatiques et de la poésie lyrique légère à partir du Vème siècle avant J.C. Parfois on lui attribue également la maternité des Sirènes.
Représentation[]
Elle est représentée sous les traits d'une jeune fille vive, enjouée, couronnée de guirlandes, qui marque la cadence des chants et de la danse chorale de sons de sa lyre. On la surnomme aussi « la danseuse des charmes ».
Terpsichore et les arts[]
La danse[]
Elle inspira, pour l'Europe, plusieurs ballets tels que :
Terpsichore de Marie Sallé en 1734.
Les Passetemps de Terpsichore de Jean Dauberval en 1783.
Réception d'une jeune nymphe à la cour de Terpsichore de Filippo Taglioni en 1822.
La Pléiade de Terpsichore de Carlo Blasis en 1847.
Terpsichore de Marius Petipa en 1861.
La Nuit de Terpsichore de Michel Fokine en 1908.
Lettre ouverte à Terpsichore de Marie Chouinard en 1990.
La littérature
Les Cinq Grandes Odes la citent :
"Les abîmes, que le regard sublime Oublie, passant audacieusement d'un point à un autre. Ton bond, Terpsichore, ne suffirait point à les franchir, ni l'instrument dialectique à les digérer.
Paul CLAUDEL (1910, NRF Gallimard)
Sources[]
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Les 9 Muses |
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Clio ● Euterpe ● Thalie ● Melpomène ● Terpsichore ● Erato ● Polymnie ● Uranie ● Calliope |